vendredi 4 novembre 2016 16:02

jeudi 14 septembre 2017

Chronique "Tueur de princesses"


Tueur de princesses 








Auteur : Andreas Föhr
Nombre de pages : 305
Edition : Editions Prisma
Genre : Policier, Thriller
Prix public : 19,95 euros







Synopsis :


Dans l'immensité glacée du Spitzingsee, un lac d'altitude dans les montagnes allemandes, une adolescente évanescente dérive doucement sous la glace, Ophélie flottant les yeux ouverts dans une magnifique robe de brocart doré.
A l'intérieur de sa bouche, les enquêteurs découvrent une minuscule plaque de fer-blanc marquée du numéro 1.
C'est le début d'une chasse implacable pour arrêter le tueur en série.

Mon avis


Et c'est parti pour une nouvelle lecture dans le cadre du challenge 12 mois = 12 genres de la box littéraire Once Upon A Book... du mois de juillet... (oui, je sais, je suis très en retard... mais pour ma défense je n'ai pas eu accès internet pendant quasi 2 mois...) Ce mois était placé sous le signe du roman policier !

Alors sans être une totale accro au genre, j'ai déjà lu quelques romans policiers, qui m'avaient d'ailleurs plus ou moins plu. Au vu des premiers éléments (couverture, titre, synopsis...), celui-ci s'annonçait plutôt pas mal et j'avais assez hâte de le commencer.

Mais dès le premier chapitre, on tombe sur ce que je qualifierai de "facilité scénaristique". C'est-à-dire une grosse coïncidence qui fait avancer l'histoire par pure chance du personnage. Pour illustrer mon propos, je vous donne juste l'exemple du chapitre 1 (si vous ne voulez vraiment pas de spoiler allez directement au paragraphe suivant) : au début du roman, on trouve un flic qui après s'être littéralement bourré la gueule dans un bar avec des collègues, décide de prendre le volant (vu que c'est un flic, personnellement j'ai un peu tiqué), non pas pour rentrer chez soi et dormir (vu qu'on est très tard le soir, ou très tôt le matin selon les points de vue) mais pour aller sur une route de montagne sinueuse et verglacée (l'histoire se situe dans une région montagneuse de l' Allemagne, en hiver), pour aller voir un lac glacé perdu au milieu de la forêt et recouvert de neige. Une fois arrivé sur place, le gars décide de déblayer une portion du lac avec une pelle (toujours sans donner de raison), et là... BIM ! Qu'est-ce qui remonte depuis le fond du lac jusqu'à la surface gelée du lac, pile au niveau de la portion dégagée par le flic sans aucune raison ? Je vous le donne en mille : le cadavre d'une jeune fille ! Bref, j'ai trouvé ça un peu facile comme début d'intrigue d'un roman policier...

Et sans que ce ne soit aussi flagrant, dans la suite du roman, on retrouve ce genre de petites coïncidences, qui à mon sens décrédibilisent un peu le récit.

Un autre petit détail, qui m'a quelque peu rendu la lecture du roman difficile, sont les noms des personnages. Il y en a pas mal, et ce sont tous des noms allemands (genre avec 6 consonnes d'affilées), et pour moi qui n'a pas la mémoire des noms, je me suis retrouvée un peu perdue dans l'histoire à plusieurs moments.

Cependant, j'ai noté la présence du plusieurs passages et personnages humoristiques, qui ponctuent régulièrement le récit, et qui allègent l'atmosphère de l'histoire tout en interpellant et en maintenant l'attention du lecteur.

De plus, j'ai trouvé la fin de l'histoire assez originale pour un roman policier. Le suspense et l'intérêt du roman ne repose pas uniquement sur l'identité du meurtrier (qui est dévoilée assez rapidement), mais plutôt sur ses motivations, son histoire et... je ne vous en dit pas plus ! (*sourire sadique*)


Extrait (présent sur la quatrième de couverture) :

"Les phares de la voiture illuminaient un fragment de route enneigée. De hautes congères piquées de cristaux de glace scintillaient sur les bas-côtés. Derrière ces murs, des pins à peine éclairés croulaient sous la charge immaculée. La température extérieure était presque sibérienne. Moins dix-huit degrés. Le lac apparut sous une légère couche de poudreuse."

Bilan


Une bonne lecture, assez surprenante, malgré des facilités scénaristiques.
15/20 = Bon !